Portraits d'entreprises

Espace QG : quand l’art du coworking s’invite à Sainte-Catherine

Véritable révolution dans le monde du travail, le coworking, ou le fait de travailler dans un espace partagé, connaît un succès qui ne se dément pas. Il est dorénavant possible de profiter de ce service à Sainte-Catherine, grâce au QG, Espace collaboratif. Portrait d’une entreprise de chez nous, novatrice et à la fine pointe. 





L’idée est née d’un besoin au sein du Groupe Picotte inc. L’entreprise familiale, qui se spécialise dans l’installation de produits verriers, s'est forgée au fil du temps une réputation qui dépasse aujourd'hui les frontières du pays. Née dans la maison de Michel Picotte, son fondateur, la compagnie a connu une expansion importante au cours des dernières années, si bien que son actuel président, Stéphane Picotte, a dû considérer trouver des locaux de travail. 





« Au fur et à mesure que les contrats se multipliaient, on engageait de nouveaux employés, tellement qu’on a fini par se retrouver une dizaine à faire du travail de bureau… sans bureaux ! Tout le monde travaillait à domicile et ça commençait à être compliqué à gérer… » Stéphane Picotte, président de Groupe Picotte et copropriétaire de QG, Espace collaboratif

Afin de rassembler l’équipe, ils ont donc loué des bureaux dans un espace de travail collaboratif et au bout du compte, tout le monde a adoré l’expérience. Tellement que Stéphane et son associé, Charles Aubry, ont eu envie d’investir dans le concept, afin de le rendre accessible dans le secteur de Sainte-Catherine. 

Après avoir fait faire une petite étude de marché qui est venue confirmer qu’il n’y avait pas d’entreprise du genre dans les environs, ils se sont mis à la recherche d’un emplacement et ont déniché ce bâtiment situé sur la route 132, un ancien centre de yoga, dont la superficie et l’emplacement stratégique collaient bien aux besoins des entrepreneurs.

« Moins de deux ans plus tard, à l’automne 2021, le lieu, complètement repensé et réaménagé, prenait le nom de QG Espace collaboratif. » Stéphane Picotte

Le QG, Espace collaboratif

Le GQ est en quelque sorte une entreprise de location d’espaces de bureau privilégiant le cotravail. Le lieu est subdivisé en différentes zones, qu’il s’agisse de bureaux fermés, de postes de travail regroupés dans un espace lounge ou encore d’une salle de conférence. On choisit son espace en fonction de ses besoins. Tout ici est à la fine pointe, réfléchi et conçu en fonction du bien-être des travailleurs. 


Les avantages du cotravail (coworking) 

Il est démontré que les espaces de bureaux partagés augmentent la productivité et favorisent le réseautage; des rencontres faites dans un espace de travail collaboratif peuvent aisément déboucher sur de nouvelles opportunités d’affaires. Cette façon de faire permet également aux entrepreneurs de réduire leurs frais.



« C’est dispendieux, aménager des bureaux. Un projet comme le nôtre permet à de petites entreprises d’avoir un lieu d’affaires à peu de frais. De plus, un entrepreneur qui loue au commercial, doit souvent signer un bail, alors qu’ici, en fonction de l’espace, on loue au mois, à la semaine, à la journée ou à l’heure… » Stéphane Picotte



Ça s’adresse à qui?

Un peu tout le monde en fait. L’endroit peut s’adapter à la réalité professionnelle de chacun. Audrey-Ann Viau, directrice administrative du QG, cite en exemple cet entrepreneur de l’Outaouais qui n’arrivait pas à se trouver une adjointe dans sa région et qui était intéressé par la candidature d’une dame de Sainte-Catherine. Le problème? Les trois heures de route les séparant. L’homme d’affaires a donc loué un bureau au QG, d’où travaille dorénavant son adjointe. L’espace est ainsi devenu un bureau satellite. Ce genre de collaboration aurait été impensable il n’y a pas si longtemps.

Voir le milieu de travail différemment

La pandémie a littéralement chamboulé le monde de l’emploi. Plus que jamais, les employeurs encouragent le télétravail, une tendance qui semble être là pour rester. Aux yeux de bien des experts, ce n’est qu’une question de temps avant que de plus en plus de grandes entreprises se tournent vers les espaces collaboratifs pour y loger leurs travailleurs. Le mouvement n’est donc pas prêt de s’essouffler. Serait-il possible, dans ce contexte, d’envisager que le QG fasse des petits?

« Ce n’est pas exclu », répond le propriétaire.  « En tous les cas, en ce moment, on constate que ça répond vraiment à un besoin. »